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Banques tunisiennes : Saïed tape du poing sur la table

 Lors de cet entretien, le chef de l’État a tenu un discours ferme sur le rôle des banques dans l’application des législations tunisiennes. 

Il a déclaré que '' ce qui est donné par la droite ne peut être repris sous aucun prétexte par la gauche '', une métaphore soulignant l'irréversibilité des engagements économiques pris par l'État et la nécessité pour les institutions financières de respecter les décisions en vigueur.  
Par cette formule, Kaïs Saïed semble adresser un avertissement clair aux banques, en particulier aux établissements publics. Il insiste sur le fait que si l'État accorde des facilités financières ou prend des mesures pour stabiliser l'économie, celles-ci ne doivent pas être remises en cause par des politiques bancaires qui viendraient annuler ces efforts. Il s’agit, selon lui, d’un engagement à respecter pour garantir la stabilité et la souveraineté économique du pays.  
Le président a également appelé les banques à s’engager dans ce qu’il a qualifié de « bataille de la libération nationale », un terme qui illustre sa vision d’une économie où les institutions financières doivent jouer un rôle actif dans la relance et le développement national.  
Rappelant la distinction entre autonomie et indépendance, Saïed a précisé que la Banque centrale, bien qu’autonome dans la gestion monétaire, reste soumise aux politiques de l'État et a pour mission de soutenir l'économie nationale.  
L’entretien a aussi porté sur la maîtrise de l’inflation, un indicateur que le président considère comme une preuve du succès des ''choix nationaux purs ''. 
Selon lui, ces résultats témoignent de la capacité du pays à surmonter les défis économiques à travers des décisions souveraines et indépendantes. Toutefois, il a insisté sur la nécessité de poursuivre ces efforts pour garantir une amélioration continue de la situation économique.