" 1 FINI " décline toute la force de l’expression du corps confronté à sa propre réalité, à ses désirs et ses aspirations. C’est un déchainement d’émotions qui montent en crescendo avec la progression du spectacle pour faire éclore une kyrielle de sensations aussi fortes les unes que les autres. C’est le corps dans son ultime liberté, son ultime retranchement car dans cet espace qui est celui de la scène, le danseur est un maitre absolu qui règne comme un roi et exprime sans aucune limite ce que le verbe ne parvient guère à exprimer.
La chorégraphie de Fathi ferah, est puissante et d’une esthétique épurée, évoluant dans un décor minimaliste cédant tout l’espace au corps dans sa majestueuse écriture. " 1 FINI " c’est une lecture dans le palimpseste d’une Tunisie résolument ouverte et tolérante.