L’Union européenne a retiré la Tunisie des listes noires, dont notamment la liste noire des pays tiers à haut risque de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme , a affirmé le président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, à l’issue d’une séance de travail qu’il a eu jeudi au palais de Carthage, avec le président de la République, Béji Caïd Essebsi.
Lors d’un point de presse qu’il a eu conjointement avec le président de la République, à l’issue de la séance de travail, Junker a tenu à préciser que « la Tunisie figure maintenant sur les listes grises".
" Actuellement, nous sommes en train d’examiner avec les autorités tunisiennes, les réformes et mesures nécessaires à même de permettre de retirer la Tunisie définitivement de ces listes grises », a expliqué Junker.
Pour le dossier de la migration, Junker a souligné que les relations entre l’Europe et l’Afrique du Nord ne peuvent pas se résumer aux problèmes migratoires. " En effet, j’ai toujours été en faveur de la mise en place d’un système de migration régulière" a-t-il proposé.
De son côté, le président de la République, Béji Caïd Essebsi a réitéré son appel à l’Union Européenne pour réviser le classement de la Tunisie dans des listes noires, compte tenu des réformes qu’elle a engagées pour améliorer sa situation économique et sociale dans le pays. « La Tunisie fait toujours face à des défis économiques et sociaux, malgré les réformes structurelles entamées depuis la Révolution », a-t-il souligné.