Culture et art

Foire Nationale du Livre Tunisien - Rencontre sur le thème : La culture de la lecture en Tunisie

 Que représente la lecture pour le citoyen ?C’est en partant de cette question que des représentants  de la Direction de la lecture publique, du Secteur de l’Enseignement et des médias, ont débattu ensemble,  vendredi 26 octobre, à la Cité de la Culture, de «la culture de la lecture en Tunisie ".

Rencontre organisée  à l’occasion de la Foire Nationale du Livre Tunisien, avec la participation d’ElyèsRebhi, Salem Ben Hassine, Meher Bousabbat, Ahmed Khouadja, Arbi Charaabi et Mohamed El May.
Edifiantes interventions portant sur les possibilités de développement de la lecture, objectif  vers lequel, toutes les actions du Ministère des Affaires Culturelles sont dirigées.
Autrement dit, il est important et nécessaire, selon les invités de la rencontre,  d’œuvrer à développer la lecture pour tout le public, où qu’il se trouve et à tous les âges;  à partir de la naissance, dans le milieu familial, (d’où le rôle primordial des parents), dans le milieu scolaire, (y compris dans les zones dites " sombres" du pays), dans les quartiers difficiles, etc… Car, la lecture n’est pas un droit réservé à quelques uns, mais constitue au contraire, une chance pour tous. Mais qu’avions nous fait pour remédier aux lacunes et insuffisances qui entravent le secteur dans notre pays ?
La lecture est une affaire nationale puisqu’elle détermine le destin d’une société. Une affaire de tous ; du Ministère des Affaires Culturelles, mais aussi de la Santé, des Affaires Sociales, de l’Intérieur… Nous avons en Tunisie, 423 bibliothèques, mais le taux de lecture est, semble-t-il, en perpétuelle régression par rapport aux années précédentes. Actuellement, il est  de 0,58%.
L’universitaire,  Ahmed Khouadja, montre en s’appuyant sur une enquête,(réalisée en 2006  et publiée en 2011), qu’on enregistre un faible pourcentage,pour la fréquentation des bibliothèques et la visite des musées.
L’on juge le citoyen de ne pas s’intéresser à la lecture, mais l’on oublie la cause de ce désintérêt, ou du faible taux de lecture en Tunisie. Ceci est dû essentiellement, au système d’éducation au sein du foyer, de l’école, ainsi qu’au ravage qu’a fait Internet.