Le SNJT (Syndicat national des journalistes tunisiens) dénonce les campagnes de diffamation et d’incitation à la haine dont sont victimes des journalistes ayant couvert les événements survenus durant ces derniers jours de confinement total.
"Alors que les journalistes se sont employés à couvrir les manifestations qui ont eu lieu durant le couvre-feu ces dernières nuits, nombre d’entre eux ont été victimes de campagnes haineuses provoquées notamment par le dirigeant d’Ennahdha, Rafik Abdessalem et par le député Al Karama Mohamed Affes ', a précisé le Syndicat.
En effet, le dirigeant nahdhaoui a publié un long statut sur Facebook où il a accusé 'Al Ghad'de mettre les feux aux poudres et de propager des mensonges dans une apparente incitation à l’encontre des correspondants de la chaîne en Tunisie.
"Certaines pages sur les réseaux sociaux ont lancé une campagne contre le correspondant de la chaîne, l'accusant d'être un agent", a souligné le SNJT. De même, Mohamed Affes s’est attaqué hier à l’animateur du JT de la chaîne nationale, Taïeb Bouzid, traitant Al Watania de chaîne non patriotique.