Alors que la planète vacille sous l’intensification du conflit Israël-Iran, Donald Trump orchestre une mise en scène ambiguë. Le président américain a quitté précipitamment, le 16 juin 2025, le sommet du G7 tenu à Kananaskis, en Alberta (Canada), alimentant rumeurs et spéculations.
Emmanuel Macron affirme qu’il s’agit d’une initiative de trêve entre les deux ennemis régionaux. Trump dément furieusement : " Ce n’est pas à cause d’un cessez-le-feu ", assène-t-il sur Truth Social, évoquant au contraire " quelque chose de bien plus grand ".
Mais le décor est posé : explosions à Téhéran, sirènes à Tel Aviv, et Washington qui convoque en urgence son Conseil de sécurité dans la fameuse Situation Room. Le message est clair : la paix ne semble pas à l’ordre du jour. Trump souffle le chaud et le froid. D’un côté, il menace : " Quittez Téhéran immédiatement ", de l’autre, des fuites laissent entendre une volonté d’engager des pourparlers avec Téhéran.
Sur le terrain, les morts s’accumulent. L’Iran pleure plus de 220 victimes, dont des journalistes de la télévision d’État. Israël recense 20 morts sous les missiles iraniens. En toile de fond, Gaza continue d’agoniser, avec un bilan humain qui dépasse les 55 000 morts.
Alors, Trump joue-t-il à l’apprenti pyromane ou au sauveur providentiel ? Certains évoquent un alignement total avec Netanyahu, d’autres un bluff stratégique visant à imposer un nouveau deal nucléaire. Mais la tonalité guerrière, les images apocalyptiques en provenance du Moyen-Orient et la convocation du Conseil de sécurité laissent entrevoir un tournant plus sinistre.
Le monde retient son souffle.
La " danse " de Trump pourrait bien précipiter une nouvelle guerre. Ou entériner une Pax Americana à sa manière : brutale, imprévisible, et terriblement spectaculaire.