Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a discuté jeudi d’une nouvelle proposition égyptienne portant sur un échange de prisonniers avec le Hamas, lors d'une session d'information qui a réuni l'équipe de négociation israélienne et les responsables des agences de sécurité, ont rapporté les médias israéliens.
La chaîne 12 a indiqué que Netanyahu avait organisé une séance de révision concernant les otages israéliens détenus à Gaza, sans fournir de détails supplémentaires.
Selon les sources de la chaîne israélienne, la proposition égyptienne inclut "la libération de huit otages israéliens vivants en échange d'un cessez-le-feu de 50 jours."
La chaîne a également précisé que la proposition inclut le passage à des discussions pour la deuxième phase de l'accord après la libération des huit otages.
Les responsables israéliens ont déclaré que "les chances d'aboutir à un accord sont en augmentation."
Le rapport a précisé que les familles des otages, qui ont récemment rencontré des responsables américains non identifiés, nourrissent des espoirs de "percée dans les prochains jours".
Aucune réaction officielle de l'Égypte n’a été communiquée concernant ce rapport, et le Hamas n’a pas encore répondu.
Le bureau de Netanyahu a indiqué jeudi qu'il avait informé les familles des otages à Gaza lors d'une réunion à Jérusalem, leur faisant part des "efforts en cours" pour assurer leur retour et confirmant que "les canaux de négociation sont actuellement actifs."
Israël estime que 59 otages sont toujours détenus à Gaza, dont au moins 22 sont vivants.
Ils devraient être libérés dans le cadre d'une deuxième phase d'un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers à Gaza, ce qui nécessiterait le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et la fin définitive de la guerre.
Cependant, Israël a relancé son offensive et a violé l'accord de cessez-le-feu de janvier.
Depuis les attaques du 7 octobre 2023 menées par le Hamas, plus de 50 800 Palestiniens ont été tués à Gaza, et l'enclave a été complètement dévastée.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis à Gaza.
Israël fait également face à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice en raison de sa guerre contre l'enclave.