Notre cher pays est affligé par environ 15 décès par jour lié à la pandémie du COVID-19 et ce chiffre va progressivement augmenter de façon effrayante.
L’évolution du nombre des décès par ce virus est plus compliquée que prévue.
Pour faire face à cette crise sanitaire, il faudrait avoir des lits de réanimations et suffisamment de médecins réanimateurs et la Tunisie en manque beaucoup.
Les autorités ont décidé de réinstaurer un couvre-feu nocturne dans le grand Tunis. Mais, nous avons l’une des vitesses de propagations les plus élevées au monde et le couvre-feu de quelques heures ne pourra pas résoudre notre problème. Pire encore, on constate aujourd’hui une hausse des infections au COVID-19 parmi le personnel médical.
Pour sortir de cette crise, nous avons besoin d’actions sanitaires plus fortes, plus audacieuses et plus innovantes, nous devons faire preuve de transparence et oser débattre publiquement.
C’est vrai que point de vue économique, la situation est actuellement chaotique. Mias notre économie s’essoufflera aussi dans le temps si on laisse ce virus circuler trop longtemps.
Trop de temps perdus, trop de discours non rassurants et trop peu d’actions sur terrains. Les mesurettes nous ferons perdre beaucoup de temps et de vies. Nous allons droit à une explosion des contaminations et des décès dans les prochains jours et nous n’avons pas les moyens qui pourront absorber cette crise sanitaire.
Aujourd’hui, chaque mesure prise l’a été tardivement. Rappelant, autant de pays avec des moyens qui nous dépassent de loin ont souffert lors de la première vague en raison d’un retard pris dans la prise de décision.
Amine BEN GAMRA : Expert Comptable Et membre de l'Ordre des Experts Comptable de Tunisie